Tournoi HardBat 🏓

Un tournoi de HardBat réservé aux membres du club est organisé le samedi 29 juin. Le tournoi commencera à 9h30 (présence souhaitée à 9h00).

Le Comité des jeunes

>> LE HARDBAT, C’EST QUOI ?
Le HardBat est une discipline qui s’apparente au tennis de table des années 1930 à 1940. Le matériel utilisé consiste en un bois de raquette où sont collés des revêtements en caoutchouc à picots courts sans mousse. Tous les joueurs jouent avec la même raquette. (cliquez ici pour en savoir plus…)


Une session d’initiation est prévue une semaine avant le tournoi, le samedi 22 juin, de 14h à 17h. Tous les joueurs voulant tester le HardBat (participant ou non au tournoi) sont les bienvenus.

Les raquettes seront fournies par le club durant la session d’initiation et le jour du tournoi.

Des pains-saucisses seront vendus lors du tournoi. Merci de réserver lors de votre inscription pour prévoir les quantités.

>> INFORMATIONS & INSCRIPTION

NOUS ESPÉRONS VOUS RETROUVER NOMBREUX LORS DE CETTE JOURNÉE !


>> RÈGLES DU TOURNOI

  • Le match se joue en 2 sets gagnants de 15pts
    • Le premier qui arrive à 15 a gagné ! La règle des deux points d’écarts n’est pas appliquée !
  • Changement de service tous les deux points
  • Bonus 🤪
    • 1 fois sur le match, le joueur peut sur son propre service, demander la règle du double, c’est-à-dire marquer deux points si il remporte l’échange. (ne perd qu’un point en cas de défaite)
      • Attention, le bonus ne peut être demandé qu’avant le 13ème points du joueur !
  • Les autres règles sont celles de l’AFTT ☺️
  • Phase de poules puis tableau final et tableau de consolation.

🤪 Regardez le point de la 05:26 🤪



>> HISTORIQUE DU HARDBAT

  • Pourquoi ce nom ?
    « Hardbat » veut dire littéralement « raquette dure », à cause des revêtements sans mousse, par opposition aux raquettes actuelles qui comportent généralement des revêtements avec de la mousse.
    Le Hardbat est une version avec picots sans mousse. L’objectif est de faire en sorte que le matériel n’intervienne pas dans le résultat.
  • Quand est né le Hardbat au niveau international ?
    Dans les années 1930, en tout cas c’est à cette époque que les premiers revêtements à picots courts sans mousse sont apparus. Mais la résurgence des « hard rubbers » (littéralement « revêtements durs », car sans mousse) date des années 70 aux USA. Le premier événement connu de hardbat, où tous les joueurs devaient obligatoirement utiliser des picots courts sans mousse, date de 1975. Puis un autre tournoi a eu lieu en 1976, un en 1977, puis d’autres en 1977, et à partir de là, le hardbat a commencé à se développer aux USA. Il y a même des séries Hardbat à l’US Open et aux Championnats des Etats-Unis.
  • Qui est le fondateur du mouvement Hardbat ?
    Il n’y a pas vraiment de fondateur, ou alors s’il en fallait un, ce serait Bob Gusikoff, ancien Champion des USA de tennis de table, qui proposa une série Hardbat à l’US Open en 1977, qui entraîna véritablement le démarrage du hardbat aux Etats-Unis. Mais il y a au moins 2 personnes importantes dans le hardbat américain, puisque c’est de là que tout est parti :
    • Scott Johnson : c’est de lui qu’est venue l’impulsion qui a fait que le hardbat s’est « officialisé » aux Etats-Unis, avec la création d’un Comité du Hardbat rattaché à la fédération américaine de tennis de table, l’établissement d’un vrai règlement pour les tournois, avec une liste de revêtements autorisés, un classement américain qui intègre la plupart des tournois organisés sur le territoire américain.

    • Marty Reisman : c’était un joueur mythique aux USA, l’un des meilleurs joueurs mondiaux dans les années 1940/1950 (il fut 1/2 finaliste aux Championnats du Monde de 1949). Il a toujours refusé de jouer avec de la mousse, dont il disait qu’elle dénaturait le tennis de table, et est resté fidèle aux picots secs, ce qui a écourté sa carrière. Il est arrivé dans le hardbat rapidement, en 1977, il avait déjà 47 ans, et il a été Champion des Etats-Unis de hardbat en 1997, à l’âge de 67 ans ! C’était un vrai personnage, qui jouait toujours en pantalon et avec un chapeau ou une casquette (autorisés dans le règlement américain). Il gagnait sa vie notamment en pariant sur des matches où son adversaire et lui-même utilisaient une raquette de hardbat. Son placement de balle et son toucher était exceptionnels. Il a beaucoup joué pour l’image du hardbat. Il est malheureusement décédé en décembre 2012, à l’âge de 82 ans.


  • Quelle est son importance dans le monde ?
    Le hardbat est maintenant bien implanté aux USA. Il y a des événements majeurs tels que l’US Open, les Championnats des Etats-Unis, l’US Classic Table Tennis Open de Cary (le premier tournoi doté de plus de $2000 de prix). Mais sa progression s’est ralentie depuis quelques années, il n’y a pas de gros tournois comme en Europe, quand il y a 30 participants dans un tournoi américain, c’est bien. Mais il est vrai que les distances ne sont pas les mêmes que chez nous, et il y a finalement très peu de pongistes licenciés par rapport à la population (environ 8000).

    En Europe, le premier pays où le hardbat a commencé à se développer vraiment est l’Allemagne. Le 1er tournoi allemand a été organisé en 2001, à Nordhorn. Le « Nordhorn Brettchen Open » (Brettchen = planchette, c’était le terme qui désignait le hardbat en Allemagne) est devenu une véritable institution. Un certain nombre de clubs proposent maintenant des tournois ou des séries Hardbat, notamment à Berlin, et aussi à Sandershausen, où chaque année il y a plus d’une centaine de participants !

    La Belgique propose ses « tournois de planches », souvent avec des raquettes bas de gamme fournies par le club organisateur. Mais seuls quelques événements se déroulent régulièrement, comme la série Hardbat du tournoi international D’Ostende, le plus gros tournoi de tennis de table d’Europe.

    C’était pareil pour l’Angleterre, jusqu’à ces dernières années, quand une association (HEATT), s’est créée pour promouvoir le hardbat. Maintenant, il y a régulièrement des tournois, comme à Harlow ou à Draycott, tous selon la même formule imposée par HEATT.

    Aux Pays-Bas, l’association WUTTO propose elle aussi de plus en plus de tournois, le plus important étant celui de Hilversum, où Waldner a même participé en 2010 !

    En Italie, la ville de Cervia organise chaque année au mois d’août un festival du tennis de table qui dure 2 semaines, dans lequel elle propose depuis plusieurs années des séries de hardbat, mais c’est le seul événement important concernant le hardbat italien.

    Et puis il ne faut pas oublier l’Île de Man, où vit Mark Johnson, un fervent défenseur du hardbat, et qui avec ses 77000 habitants, organise une ou deux compétitions de hardbat par an. Mark et son fils, Scott, sont des joueurs de hardbat permanents (ils ne jouent qu’avec des picots courts sans mousse), et Scott à même été un temps dans le classement mondial ITTF (autour de la 1500ème place) ! Il y d’ailleurs eu il y a quelques années, à l’initiative de Mark Johnson, une rencontre internationale par équipes de hardbat entre l’Île de Man et une équipe française, sans doute la première rencontre internationale de hardbat !
  • Quelle est la philosophie du Hardbat ?
    Il y a 2 mots qui caractérisent bien le hardbat : « compétition » et « convivialité ».
    • « Compétition » car la plupart des pratiquants jouent aussi au tennis de table en compétition, et, jouent donc aussi au hardbat pour gagner, mais dans un état d’esprit plus détendu, car ils savent que leur classement ITTF ne craint rien (même si certains sont très sensibles à leur classement Hardbat. ☺️ ), et parce qu’ils sont là pour se faire plaisir.

    • « Convivialité », car l’ambiance est plus détendue que dans une compétition « mousse », avec des pratiquants qui partagent le même intérêt pour le même type de raquette, et cela crée souvent des liens entre les joueurs. De plus, certains organisateurs souhaitent développer le côté convivial, en proposant un repas par exemple. Il faut aller au tournoi de Guérande pour se rendre compte de ce qu’il est possible de faire dans ce sens, c’est aussi grâce à ça que le tournoi des Culs Salés est devenu un véritable événement sportif.

      Sinon, sur le plan sportif, comme on ne peut pas donner beaucoup de rotation et de vitesse à la balle, la plupart des joueurs doivent trouver d’autres solutions pour pouvoir jouer, ce qui les obligent à adapter leur technique et à trouver d’autres tactiques. Le hardbat permet aussi de travailler son toucher de balle, et il est beaucoup plus physique que le tennis de table « mousse », car les échanges sont plus longs, et les manches se jouent généralement en 21 points. En fait, le hardbat permet de travailler la technique, la tête et le physique.

  • Est-ce que le Hardbat, c’est du « tennis de table » avec des raquettes de Camping ?
    Ça peut l’être (si les raquettes ont des picots courts sans mousse), mais ça n’est pas que ça. De plus en plus de joueurs se font leur propre raquette en collant 2 vrais revêtements de hardbat sur un bois. On trouve assez facilement ce type de revêtements, dont certains sont commercialisés par de grandes marques (Andro, Butterfly, Friendship, TSP, Joola…). La raquette de base est bien pour s’amuser, mais si l’on veut vraiment progresser ou élever son niveau de jeu, il faut quand même une raquette plus performante. Cela dit, certains clubs proposent des formules de tournois où tout le monde joue avec le même modèle de raquette.

ps : si une photo pose problème, il suffit de nous la signaler via l’adresse mail info@cipale.be